dimanche 7 mars 2010

Pur Sim: Bangin like a Benzi mix



Nouvelle mixtape de mon petit protégé. Réalisée pour source de calcium, elle est fidèle à ce qu'il a l'habitude d'offrir. Donc des références diverses et variées, des enchaînements rapides, de la cohérence et un ensemble très propre.

Pur Sim - Bangin like a Benzi Mix

Tracklist:
The Untouchables – « Little » Louie Anthem Part II (Factory Bar Mix)
Dj Deeon – 2 B Free
Dj Lil’Tal & Kw Griff – Flute
Dj Ayres – Nu Nu (Dj AYres Club Edit)
Secret Weapon
Nadastrom – Save Us
Sticky K – The Weirdo
White Knight – Gonna Jack + 20 Fingers
Bugz In The Attic – Don’t Stop The Music (Switch edit)
Johnny Fiasco – D-Motion
Thomas Bangalter – Outrun
Janet Jackson – Go Deep (Dubbel Dutch Bmore Disco edit)
Vanilla Ice – Ice Scream
Lorenz Rhode – Something Hot (Savage Skulls Remix) [feat. Snax]
Dakunt – K-Danca (Myd remix)
Softiger – Ice Cream (Waxmaster remix)
Waxmaster – Eight Track Commanments
Gramophonedzie – Street Lady
James Curd – Keepers Quied
Renaissance Man – Baddadabba
Fast Eddie – Git On Up (The Fast Eddie Mix)
Rob Threezy – La Chalupa
The Very Best – Kamphopo (Lazy Flow remix)

mercredi 3 mars 2010

Junior et les garçons, part I



Au lycée on me parlait d'accroche pour les disserts. "Il faut être racolleur, que ça capte" disait ma chère prof d'économie.

Junior Vasquez est une légende. Je le range personnellement aux côtés des Armand van helden, Dj Sneak, et autres Paul Johnson ou Bangalter.

On me parlait de plan en trois parties aussi. Ce dont je me fous.

Démonstration en six points , deux posts,du liant mais pas de cohérence de "pourquoi Junior "la canaille" Vasquez est une légende".
Tout d'abord Junior, c'est comme toute légende qui se respecte un nombre impressionant de prods et remix, dont un bon nombre de bombes (1991-1996 étant à mon sens sa période la plus faste). Il a de plus travailler avec les plus grands chanteurs comme Madonna ou Prince.






Littéralement "enlève tes mains de mon homme". On en arrive donc au second point.Et oui Junior est gay, et oui c'est un argument. Car en effet chez lui la passion du bel éphèbe est un mode de vie. Muscles en avant, parfois torse-nu pendant ses dj's sets, on ne compte plus ses nombreuses performances et apparitions en club transformiste. Si Armand Van Helden ,aka le chasseur de gazelles à talons, remporte aux points le "choppe contest", Junior a peut être sa chance au poids. Le gnou étant sensiblement plus lourd que la gazelle. En tout les cas, une icône.





"I'm not here"...Ahaha l'affrontement d'une diva et d'un Dj superstar gay ne pouvait que nous offrir un combat mémorable. Nous sommes en 1996, Junior invite Madonna à une soirée pyjama , sa copine ne vient pas, drame, Junior s'exclame. "t'es pas venu à ma fête, bah je boude, et je fais une track méchante sur toi". Le track il l'a retourné dans tout les sens. Il s'en est donné à coeur joie, pondant au final une bonne demi-douzaine de versions du même morceau. La meilleure est ici, c'est aussi la plus violente. Tuerie des plus rarissime.


Quatrième point. Junior c'est une gueule, une vie d'excès, des tatouages et ...des marcels lecteur. Ce bon vieux marcel blanc, fier et fidèle au poste. Junior est fun.


L'originale est loin d'être mauvaise. Dans le remix, il ne reste plus grand chose, il le passe à la moulinette.

12 min d'envolée house bien dark, avec la voix de Kylie Minogue, pour sucrer l'envoûtement. Quand j'entends ça, y'en à qui pour qui ça me fait mal de les voir se branler sur les 11 min de montée de threnody, vraiment...L'original est je trouve particulièrement bien.




dimanche 28 février 2010

e-minded tape

Mixtape du Dj belge et organisateur des soirées Needle on the record E-minded. Bourré d'unreleased, propre et dance, c'est du pur mix de club.
Prochaine soirée et sixième soirée du crew, le 11 mars avec Maddjazz, Charlie Glitch, the loove, Lextravaganza et E-Minded vs Noski.

jeudi 25 février 2010

the self made man





Bassbin Twins est un artiste, un vrai. Le genre de mec que je respecte ET défendrais bec et ongle. Il monte son label pour sortir ses prods et que les siennes, en pond très exactement 50, sort près de 100 remix, tape dans un large éventail de styles (breakbeat, house...)et d'influences. Le tout sans même se soucier des questions de cohérence sur un même EP. Il mélange, fait les choses à sa guise, se contretape des conventions. Enfin il se crée une identité et une esthétique propre via ses deux jumeaux reconnaissables entre 1000. Leur désarticulation si particulière donne l'impression d'un junkie défoncé au LSD et prêt à tomber à la renverse. Johnny Depp dans las vegas parano en somme, ou Brigitte Fontaine sur un plateau télé, pour ceux qui détestent le film.

En 2010, il définit sa musique par "black metal, death metal". C'est simple, je déteste le métal, sa seule lecture me donne des frissons, parfois même des acoufènes. Donc quand je me ballade sur des myspaces d'artistes que je ne connais pas et tombe sur un tel intitulé, j'ai le réflexe de revenir direct au myspace précédent, voir carrément sur google. C'est comme faire "nouveau" sur Word.

Le petit Bassbin Twins n'a jamais produit de telles horreurs. Je me plais donc à croire qu'il cherche à nous induire en erreur, comme pour mieux pousser le néophyte à étudier sa carrière. Sortit sur son EP II ce morceau est une douce tuerie. Une montée house, doublée du célèbre vocal "Dit to do that" et ponctuée d'une bonne grosse basse. Le morceau devient breakbeat, et résultat il tue.




Mon morceau préféré. Un vocal ultra saccadé qui crache un "imhotep" hypnotique, un rhytme house complexe, original et qui tape dur, emballé c'est pesé une grosse tuerie à l'arrivée. Imhotep veut dire "celui qui vient en paix", à écouter la violence du kick, on cherche avec malice la cohérence...A noter l'excellent remix Big Beat de Fat Boy Slim, et la même année la collaboration avec ce même adepte des "bonbons fantaisie". Le vocal est reprit pour un autre tabassage big beat. Moins bien sentit à mon goût, mais du reste à écouter pour les amateurs de musique qui fait saigner les oreilles.


Je ne pouvais pas finir ce gros plan sans une de ses dernières prod. Woppa n'est pas son meilleur morceau, mais il est purement breakbeat, donc bien gras et du reste très efficace.



Jammin

lundi 22 février 2010

funky house



Au milieu des années 90 certains producteurs house ne se sont pas posés beaucoup de questions. Ils ont appliqué une recette simple et efficace. Un gros kick, un vocal ghetto/ragga qui va pas chercher bien loin et une pointe de kitsch. Résultat : une bonne de fun, et des tracks accessibles au plus grand nombre. C'est un peu comme avoir croisé les portos d'underground construction, avec un raggaman non atteint d'homophobie compulsive. Reel 2 real et leur classic i like to move it sortit en 1994 en sont en quelque sorte les précurseurs et la figure de proue.

Précurseurs, car à ma connaissance ce genre de morceaux explosera à partir de 1995 (et du reste essentiellement cette année là) et figure de proue, car le i like to move it reste 15 ans après un classic indémodable.



Ne vous fiez pas à sa signature "radio version". Une fois n'est pas coutume le kick n'est pas asceptisé. Ca tape et c'est funky. Dans la logique de 2 in a room le projet précédent de Rafael Vargas et Elvin Ovalles, qui deviendra 740 Boys après que Winston Rosa les ai rejoint. 3 in a room ça sonnait mal vous en conviendrez...



1995 toujours. Boody Headz aka George Andros aka Georgie Porgie. A ne pas confondre avec son boucher de quasi homonyme Poogie Bear. Ici, les trois composantes de ce type de morceaux sont excellentes. Les vocaux sont "funisés" à l'extrème, le kick surtape et la mélodie est clairement dance. Une bombe.

Pour finir et toujours en 1995, je vous laisse avec un bonus sur lequel je m'éttendrais pas. C'est en effet un classic que beaucoup connaissent et qui est déjà paru sur le blog via le mix de Pur Sim.

dimanche 14 février 2010

RIP Mufasa



Parce que le froid a rendu insensible tes membres, un petit safari ne serait pas de refus.
Michael Vendetta est resté à la ferme, et ça c'est une bonne nouvelle

samedi 13 février 2010

Black market music is out



J'habite à Reims depuis plus d'un an.

C'est pas une blague et c'est pas drôle.


Reims c'est un peu le grand paradoxe ces dernières années. En quatre ans la ville a par exemple vu éclore Yuksek, Brodinski, Monsieur Monsieur. Pour les trois prochain mois aucune soirée électro n'est programmée dans la salle de concert de la ville...La dernière vraie soirée electro remonte à decembre dernier. La programmation? Vitalic, Donovan, Fukkk off...Très original, surtout quand on sait que c'était peut être la vingtième fois qu'on les retrouvais ensemble sur notre bel hexagone en moins d'un an. Le prix? 28 euros...Oui oui 28, pas 18 ou 8, 28! La même soirée coutait moitié moins à lille une semaine avant...L'heure de la soirée? ben 20h-00h. Tu sors du taf à 19h c'est mort, à peine avant tu te dépêches de boire un verre avec tes potes, tu les aligne dans la salle, et tu t'en tires donc pour une bonne quarantaine d'euros, et à minuit, quand la pillule commence à passer c'est fini .Du fat! T'en as pour ton argent...Le plus grand moment de mon existence electro rémoise fut un set de...Allez je vous le donne en mille: Brodinski...C'est pas en défretage qu'ils se sont ruinés...

A Reims, tu portes ta croix, tu cries, tu pleures, t'enrages, t'abandonnes, va jusqu'à Lille ou Paris pour trouver une soirée house, dubstep ou ghetto potable, et donc te ruine. J'appel cela l'émigration culturelle périodique.

Et c'est là qu'on intervient. On a décidé de prendre en main la destinée du pauvre et maltraité clubber rémois, contraint pieds et poings liés à des soirées en bar majoritairement animées par des Dj's de la ville, si il veut entendre raisonner un kick.

Nous avons décidé de sauver le clubber du mépris et de la maltraitance dont il est victime.

Black Market music is out

Prochaine soirée le 5 mars à l'appart café avec corporatebloggin et the loove. Entrée gratuite. Et si la mairie nous le permet (subventions...) on enchainera avec Ymee et Spliff Shaddy puis avec une soirée ghetto pour le momment non programmée.

En attendant, je vous laisse déguster ces deux ep sur lesquels je ne m'éttendrais pas, puisque j'ai déja déblattéré un nombre important de "conneries". Sachez juste qu'ils sont quasi aux antipodes question style et dates de sorties. L'un est du très vieux hardcore de rave sortit en 1992 (à mon sens l'année la plus productive en hardcore oldskool), très "hidden" et difficilement trouvable. Il transpire l'odeur des champs anglais, des murs d'enceintes, de la boue et de la rosée du matin. L'autre est récent, ghetto et protégé. Le remix est de l'electro de kids. Il démonte donc pour les nerds, je vous em******. Dépêchez vous de les prendre parceque je ne les laisserai pas longtemps vu qu'ils sont récents.